kinbaku shibari l'art des cordes

SHIBARI/KINBAKU

ou l’art érotique des cordes

Le Shibari ou plus précisément Kinbaku est au croisement de l’art et des pratiques sado-masochistes.

 

Historique

 

Il prend naissance au Japon. Cet art des cordes était à la base une technique pour attacher les prisonniers lors des guerres de clans entre shoguns.

La technique ancestrale Hojo-jutsu était utilisée pour entraver les guerriers en fonction de leur rang, les immobiliser pour faciliter la torture. Les soldats étaient attachés par des noeuds simples, humiliants, le samouraï devait pouvoir garder une posture et une attitude dignes de son rang, différentes couleurs de cordes pouvaient être utilisées en fonction du statut, du crime,…

Le principe était le suivant :

  • ne pas permettre au prisonnier de se libérer.
  • ne pas causer de blessure physique ou mentale.
  • ne pas laisser voir ses techniques à d’autres.
  • que le résultat soit beau à regarder.

Le kinbaku / shibari érotique

Il convient de nommer de manière appropriée les techniques d’encordage :

  • Hojo-jutsu : technique ancestrale utilisée par les samouraïs
  • Shibari : (nawa shibari exactement) signifie immobiliser avec des cordes, ce qui en soi n’inclut pas le processus érotique autour de la technique injustement nommée ( ficeler un rôti ou un poulet est du nawa shibari !!)
  • Kinbaku : signifie lié de manière serrée. L’art érotique des encordages ou bondage devrait être nommé Kinbaku plutôt que shibari.

Le Hojo-jutsu s’est transformé en art érotique sous l’influence d’un peintre japonais qui aimait remettre en scène ces techniques d’entraves pour peindre ses modèles, au début du XXè siècle.

Dans les années cinquante le kinbaku / shibari commence à rencontrer des adeptes dans le milieu sado-masochiste.

La dimension érotique

Le maître kinbaku jouit de son art lorsque sa “soumise” lâche totalement prise sous ses cordes et libère ses émotions : la douleur, le plaisir, la peur,… qui deviennent source de jouissance.

Il y a rarement de relations sexuelles à proprement parler, du moins ce n’est en aucun cas la finalité de terminer la séance par un coït.

La jouissance est située dans la libération massive d’endorphines mais également dans l’abandon au maître Kinbaku et à la submersion intense des émotions.

La recherche esthétique

Le shibari ou Kinbaku répond à des règles esthétiques, une interaction entre le maître et le modèle. L’encordage ou bondage doit suivre un processus permettant par des passages de cordes, des noeuds différents, de sculpter et de sublimer le corps et le désir.

La recherche érotique

Le maître Kinbaku ou shibari, saura par son art, faire glisser les cordes et les noeuds de manière à procurer à la fois plaisir et douleur à son modèle.

C’est cette alternance de sensations et d’émotions qui entraîne le lâcher prise total du modèle.

Un relation de confiance totale doit être établie entre les deux partenaires, le maître connaissant les limites, les désirs et les résistances de son modèle et le modèle pouvant se laisser à la totale merci des actions du maître shibari.

Une pratique qui doit être maîtrisée

On ne s’impose pas maître Kinbaku (shibari).

Des cordes mal placées, trop serrées peuvent provoquer des lésions, des brûlures, des suffocations jusqu’à la mort, endommager des nerfs ou des vaisseaux sanguins.

En cas de suspension les risques de chutes sont importants et peuvent être très dangereux si on ne maîtrise pas la technique, que l’on utilise une corde pas suffisamment résistante, ou que le support ne soit pas assez solide,..

Lors de leur formation les maîtres Kinbaku doivent connaître parfaitement l’anatomie et utilisent les points de shiatsu pour placer les noeuds et les cordes.

Ils doivent toujours être à l’écoute de leur modèle et dans l’observation des réactions, le modèle devant toujours rester lucide et en aptitude de stopper la séance si besoin.

Si vous souhaitez vous initier à cette pratique, il faut toujours vous faire accompagner par un maître Kinbaku (shibari) car les techniques ne peuvent laisser place à l’improvisation ou à la méconnaissance et peuvent devenir dangereuses, voire mortelles, des accidents étant fréquemment relatés.

 

En quoi un thérapeute peut m’aider et comment ?

Consulter un thérapeute peut ainsi aider à retrouver le désir et le plaisir, permettre un épanouissement sexuel, donner des conseils et résoudre certains problèmes de la vie quotidienne qui peuvent rejaillir sur la sexualité d’une femme, d’un homme ou d’un couple, redonner confiance en soi, aider à surmonter l’usure du couple

Il peut vous aider entre autres à comprendre ou définir vos problèmes, identifier les meilleures façons d’aborder ces problèmes, implanter de nouvelles stratégies pour gérer le problème, et prévenir la répétition des mêmes schémas à l’avenir.

D’aider les individus à sortir de leur impasse, de leur mal-être, de leur souffrance… En ce sens, un couple en crise peut demander l’aide d’un professionnel afin de sortir de ses difficultés et de sa détresse.

Pourquoi consulter un sexothérapeute ou un thérapeute de couple?

Il est conseillé de consulter un sexothérapeute ou un thérapeute de couple dès que l’on se sent mal, qu’il commence à y avoir des incompréhensions, des tiraillements, une souffrance. Le plus tôt est le mieux pour parvenir à relancer la dynamique du couple.

Certaines personnes consultent parce qu’elles sont insatisfaites de la fréquence ou du déroulement des activités sexuelles, de leur image corporelle. D’autres arrivent dans le bureau du sexologue parce qu’ils souffrent de leur perte de désir sexuel, de leur difficulté à atteindre l’orgasme ou à obtenir ou maintenir une érection ou encore d’éjaculation précoce. Finalement, certains cherchent à atténuer les impacts négatifs d’un handicap physique ou d’une maladie sur la sexualité.

sexothérapeute à Andrézieux Bouthéon

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